GUARDALAVACA ‘’ garde la
vache ! ‘’ Disaient l es
premiers conquérants Espagnols
après leurs arrivé sur l’Île de Cuba , car aussitôt leur troupeaux de
vaches apporté du continent, déchargé du bateau et débarquée sur le sol, ils se les
faisaient volé par les indigènes natifs de l’Île!
Blanches et
fantomatiques dans la nuit, debout
au beau milieu du chemin, dans une brume laiteuse ou étendue dans des prés
en bordure de la route, elles sont encore très présentes, « les vaches » !
Voilà la vision
que nous avons eux devant nous de nuit, à notre arrivé et première visite
dans la région de Guardalavaca.
Guardalavaca, maintenant une destination très rechercher par les
habitués de Cuba qui recherche des petits hameaux plus campagnard et
tranquille.
« Holguin », l’aéroport
d’entrée de la région donne maintenant accès à quatre pôles hôteliers
aménagés sur des plages situées le long d’un axe d’une trentaine de
kilomètre sur le littoral Nord de Cuba.
Une destination de qualité, où la clientèle qui aime se promener et est
moins sédentaire a accès à un choix d’excursions hors du commun et très
varié.
Les plages et les hôtels de Holguin
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Vue de Holguin à partir
de la Colline de la Croix
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Quatre plages qui sont devenus des pôles hôteliers distants de quelques
kilomètres les uns des autres, toutes ces plages disposent d’un sable blanc
d’excellente qualité et sont protégées des humeurs de l’océan par une
barrière de corail.
Tout a commencé voici une quinzaine d’années à Guardalava, une plage
située à 54 kilomètres au nord de la troisième ville cubaine (Holguin
compte environ 250 000 habitants). Les grossistes y proposaient alors trois
hôtels : le Atlantico, les Villas Turey et le Club Guardalavaca. Les deux
premiers établissements, ont été rénovés (le Atlantico ) et réunis au sein
d’un même complexe classé « trois étoiles », qu’on a rebaptisé « Club Amigo
Atlantico Guardalavaca ». Les pavillons qui formaient l’ancien « Villas
Turey » constituent maintenant la section « bungalows Amigo » une autre
section nouvelle ( 4ieme saison) juxtaposée à l’hotel Atlantico est
constitué de villas par unité de quatre chambres chacune, plus vaste elles
ont presque toutes une vue complète ou partielle de l’océan ‘’VILLAS
ATLANTICO’’
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Club Amigo Bungalow
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Restaurant du Club Amigo
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Piscine du Club Amigo
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Un peu en retrait, l’hotel Club
Guardalavaca est devenu, après rénovations, le Club Amigo Guardalavaca
Village sur un petit escarpement dominant la plage principale, à quelques
centaines de mètres du Club hôtel Amigo Atlantico.
Toutes les plages cubaines sont publiques, mais comme Guardalavaca est le
centre nerveux, des quatre pôles hôteliers de la région de Holguin, c’est
surtout cette plage qui longe le Club Amigo Atlantico, que les Cubains en
congé fréquentent pendant les fins de semaines. Le Brisas Guardalavaca,
situé sur une autre plage à quelques 5
minutes de marche, est plus isolé et a sa plage privé.
Encastrée dans une autre baie à cinq minutes de voiture, la Playa
Esmeralda est moins longue (environ un kilomètre) que la plage principale.
Mais elle l’est suffisamment pour que les clients des 3 établissements qui
se la partagent ne soient pas entassés les uns sur les autres: le Sol Rio
de Luna & Mares
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Vue aérienne du Sol Luna Mares
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Sol Luna Mares, section Luna
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Plage du Sol Luna Mares
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Piscine du Sol Luna Mares
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Restaurant du Sol Luna Mares
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(qui est en fait un complexe composé de deux établissements voisins) et
celle du
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Piscine du Paradisus Rio de Oro
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Paradisus Rio de Oro (le plus bel hôtel actuellement exploité dans la
zone de Holguin. À noter qu’outre un accès à la plage Esmeralda, ils
disposent de trois petites anses privées que les amateurs de solitude
apprécieront certainement.
Le moins connu des quatre pôles hôteliers est la Playa Yuraganal, qui est
située à égale distance (un peu moins d’une dizaine de kilomètres) de Playa
Esmeralda (à l’Est) et Playa Guardalavaca, ont accès aux installations et à
la plage du Club Amigo Atlantico.
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Une des 3 plages du
Paradisus Rio de Oro
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Pesquero (à l’Ouest).
La plage – de sable blanc comme les autres – est couverte d’arbustes
(palétuvier) servent de parasols aux baigneurs. À marée haute, seule une
mince bande de quelques mètres de sable reste exposée au soleil.
Un nouvel hôtel ouvre ses portes l’hôtel Occidental Grand Playa
Turquesa, qui ouvre théoriquement ses portes en novembre 03, gestion de
la chaîne Occidental. Il faut signaler que le restaurant asiatique
(un des quatre restaurants « à la carte » du complexe) n’ouvrira probablement
pas ses portes avant quelques mois. Merveilleusement paysager et décoré, le
complexe est immense : il s’étend sur 27 hectares. Il est construit sur
plusieurs paliers de terrains et la piscine –spectaculaire – tombe en
cascade sur sept étages dont deux réservés à la baignade. Un service
continu de navettes électriques sera assuré à travers le complexe pour les
gens qui ont de la difficulté à marcher ou ceux qui sont découragés par les
distances. Vacances Air Transat le classera « quatre étoiles » pendant les
mois de démarrage et il est question de le surclasser (« quatre et demi »
ou « cinq étoiles »), lorsqu’il sera bien rodé. À noter que tous les
restaurants sont à aires ouvertes, ce qui exclut l’air conditionné. Par
contre, l’architecte les a conçus pour qu’ils soient aérés par les vents de
la mer. On signalera encore des installations impressionnantes pour le mini
club destiné aux enfants. Les parents pourront y faire garder leur
progéniture gratuitement par des animateurs qualifiés, pendant la journée.
En ce qui concerne Playa Pesquero,
on y trouve le SuperClubs
Breezes Costa Verde. Outre le Breezes, on y retrouve le LTI Costa Verde
Beach Resort et l’immense (944 chambres) Playa Pesquero sa qualité et l’ampleur des nouvelles
installations en font maintenant une destination « vedette », au même titre
que Cayo Coco. »
Signalons qu’en hiver, les Canadiens constituent environ 60% de la
clientèle touristique de la région.
Excursions :
L’électronique n’a pas encore pénétré dans le cabinet de consultation
du Dr Juan Luis Soto,
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La Clinique du village du dr Juan Luis Soto à la Vega de Sama
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médecin de famille dans le petit village de La Vega de Sama, un petit
village de la campagne cubaine. Le médecin utilise une vieille balance à
contrepoids datant des années cinquante, pour peser un nourrisson qui,
malgré sa pâleur – il est manifestement albinos – semble en bonne santé. Le
sol est en ciment, les murs ont désespérément soif de peinture et, de la
table d’examen au bureau du praticien, le mobilier bancal n’aurait aucune
chance de trouver preneur dans une de nos ventes de garage. Mais tout est
d’une propreté irréprochable.
« Nous manquons de beaucoup de choses », dit le docteur Soto. « Nous avons
ce qu’il faut pour vacciner les enfants contre la diphtérie, la rougeole et
quelques autres maladies infantiles, mais nous manquons
d’anti-inflammatoires, de médicaments contre la diarrhée, de vitamines… »
Il m’emmène dans le bureau de l’infirmière, qui est aussi son épouse,
Delsis, une jolie femme d’une trentaine d’années. Sur le mur, les tablettes
qui servent d’armoire à pharmacie sont aux trois quarts vides. Pour pallier
la pénurie, les Cubains ont développé leur industrie pharmaceutique qui est
devenu le troisième secteur en importance de l’activité économique, après
le tourisme et l’agriculture. Ils exportent même certains types de
médicaments et des vaccins dans le reste de l’Amérique latine. Mais ils ne
peuvent pas tout produire. Alors, les médecins comme le Dr Soto travaillent
avec les moyens du bord. Dans le jardinet du petit dispensaire de campagne,
lui et Delsis cultivent quelques plantes aux vertus médicinales qui
serviront de complément thérapeutique.
Depuis six ans, Juan Luis et Delsis Soto sont responsables de la santé
publique à La Vega de Sama et dans quelques hameaux des alentours : en
tout, 136 familles, à peu près 600 personnes. Leur tâche ne consiste pas
seulement à recevoir des patients en consultation. Ils doivent consacrer
une bonne part de leur temps à la prévention, ce qui signifie qu’ils
visitent régulièrement les maisons pour dispenser des conseils et s’assurer
que les règles d’hygiène sont respectées. Les affichettes et les dessins
qui tapissent les murs de la salle d’attente du petit dispensaire
renseignent sur les maladies les plus répandues – la rage, l’hépatite B,
les MTS – et recommandent l’usage du condom. C’est le système cubain. La
prévention passe avant tout, les soins médicaux sont gratuits et les
médicaments les plus courants aussi!
Juan Luis Soto gagne 450 pesos par mois et son épouse perçoit un salaire
d’un peu plus de 300 pesos. C’est plus qu’honorable, puisque le salaire
mensuel moyen, à Cuba, évolue dans une fourchette comprise entre 150 et 300
pesos. Mais, sachant qu’il faut 20 pesos pour obtenir un dollar américain
au marché noir, selon nos normes, il s’agit d’une rémunération dérisoire.
Mais nos normes et nos points de repère ne sont pas valables quand il
s’agit de jauger les aléas de la vie quotidienne dans la plus grande île
des Antilles. Juan Luis et Delsis Soto disposent d’un logement gratuit au
second étage du dispensaire. Et la nourriture de base coûte trois fois
rien.
L’alimentation de base, c’est aussi trois fois rien, comme nous aurons
l’occasion de le constater à Guayacanes, un hameau d’une centaine
d’habitants où nous arrivons en Jeep, après un parcours sur une piste
cabossée et détrempée qui tient davantage des montagnes russes que de la
route de campagne!
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L'École Osvaldo Socarras Martinez
à Guayacanes
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Là, nous devions visiter l’école Osvaldo Socarras Martinez, une cahute
de terre battue chaulée de blanc, où, comme dans toutes les écoles
cubaines, un buste de José Marti, le héros de l’indépendance cubaine, nous
accueille à l’entrée. Mais il est le seul à nous accueillir. L’inspecteur
de la province est de passage et il interroge les élèves. Pas question de
laisser entrer des touristes. Alors nous nous replions sur le magasin de
ravitaillement. Les étagères qui couvrent le mur du fonds sont presque
vides : quelques boîtes de cigares, des bouteilles d’huile, un sac de
haricots noirs, une poche de riz, des crayons… Derrière le comptoir de
bois, sur lequel trône une balance, officie Ernesto Ricardo, un homme
émacié et timide d’une quarantaine d’années. Il nous explique comment le
système fonctionne. Les prix sont dérisoires: un peso pour cinq livres de
riz; 32 centavos pour une livre de haricots… L’ennui c’est que les
victuailles sont rationnées : Cinq livres de riz par mois et par famille;
cinq livres de sucre par personne, un savon par mois par famille… La viande
est quasiment inexistante : les femmes enceintes et les enfants de moins de
sept ans ont droit à deux portions d’une demi-livre par mois. Au moins, il
y a du poulet de temps en temps, puisque chaque famille en élève. Tous
disposent d’un livret de ravitaillement où Ernesto consigne religieusement
tous les achats.
Juste à côté de la boutique se dresse la salle communautaire où les
habitants du village peuvent venir emprunter des livres et regarder des
vidéos de huit heures du matin à minuit. Mis à part quelques volumes (Le
journal de Che Guavara en Bolivie, par exemple), les livres sont imprimés sur du papier de mauvaise
qualité et ne sont pas reliés. Les titres sont variés : l’Iles au trésor,
de R.L. Stevenson, El principito (Le petit prince) de St-Exeupéry, de la
poésie…
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Densys Martinez, fermier indépendant
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Une demi-heure plus tard, nous
arrivons chez Densys Martinez, un fermier indépendant qui exploite six
hectares de terre, à une dizaine de kilomètres de la ville de Banès. Depuis
les réformes agraires qui ont suivi les révolutions, les paysans ont le
droit de posséder jusqu’à 67 hectares, à Cuba. Ils doivent cependant
revendre une partie de la production à l’état, avant de pouvoir écouler le
reste sur les marchés publics – le plus souvent par l’entremise de
coopératives. Tout dépendant du type de culture. Dans le cas du tabac,
c’est 80% de la production qui doit être revendue à l’État. Pour les
topinambours (navet) et le maïs, c’est entre 45% et 50%, encore que cela
varie selon les régions.
Densys Martinez, lui, élève des chèvres et des cochons qui courent en
liberté dans la grande cour. Il possède deux superbes bœufs pour tirer sa
charrue. Il cultive des tomates, des haricots, de la canne à sucre pour
nourrir ses cochons et une partie de ses champs sont plantés de bananiers
et de papayers. Deux maisons s’élèvent sur son petit domaine : la sienne
qu’il nous fait visiter manifestement fier de la propreté impeccable des
lieux et celle de son fils qui est son partenaire dans l’exploitation. Ces
deux familles sont manifestement prospères. Ils nous offre des noix de coco
et les cochons se disputent pour dévorer les copeaux qui tombent sur le
sol, lorsque Densys décapite les fruits à la machette.
Autres excursions de Guardalavaca-Baignades Dauphins, visite de
Banes,ect…infos- Carole Boudreau Conseiller
450-699-1871-Pagette514-338-7538
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Cette randonnée la campagne
Cubaine s’effectue dans le cadre d’une excursion d’une journée proposée au
coût de 74 $ US. Le périple s’effectue dans un Jeep Susuki 4X4 qu’on
conduit en se relayant. Elle est entrecoupée de baignades (deux arrêts au
bord de la mer) et d’une pause dans un restaurant de campagne. C’est une
des excursions les plus intéressantes qu’il nous ait été donné de faire dans
le sud. On en offre de semblables au départ de presque toutes les stations
balnéaires. Dans l’arrière-pays de Guardalavaca, elles sont d’autant plus
agréables que le paysage, semi-montagneux, est très beau et très accidenté.
Le plus étonnant tient sans doute à l’ouverture des gens qu’on rencontre.
Personne ne fait mystère des pénuries criantes et des difficultés de la
vie. Naturellement, on les attribue, là-bas, au blocus américain. Mais les
campagnes servent aussi de vitrine au régime qui est fier du système de
santé – remarquable compte tenu du manque de moyens! – et du système
d’éducation complet jusqu’à l’université qu’elle a réussie à mettre en
place.
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